Publié le 3 février 2025
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Mis à jour le 6 mars 2025
le 11 avril 2025
Campus Berges du Rhône
de 9h à 17h
En appui sur la psychanalyse, l’anthropologie, la criminologie et la psychiatrie, cette journée propose un éclairage interdisciplinaire des processus qui mènent à la déshumanisation dans des contextes ou dans des structures de pouvoir déresponsabilisant les individus et normalisant la violence.
La culture contemporaine, marquée par d’importantes mutations sociales, nous invite à la fois à repenser le collectif mais aussi à interroger la montée des extrémismes, les nouvelles formes de violences ou de radicalisation. Les violences de masse semblent rendre compte en partie d’un phénomène de massification au service de l’écrasement des identités individuelles.
Comment comprendre les processus qui concoururent à l’émergence des violences de masses ? De quoi rendent comptent les violences les plus extrêmes et comment celles-ci sont-elles rendues légitiment par leurs auteurs ? Quelles en sont les logiques : l’idéologie fanatique ? Le déni et la rationalisation qui contribuent à évincer tout sentiment de culpabilité ? Ou se logent-elles dans un conformisme et une incapacité à penser comme le suggérait Hannah Arendt à partir du concept de « banalité du mal » ?
Comment comprendre les processus qui concoururent à l’émergence des violences de masses ? De quoi rendent comptent les violences les plus extrêmes et comment celles-ci sont-elles rendues légitiment par leurs auteurs ? Quelles en sont les logiques : l’idéologie fanatique ? Le déni et la rationalisation qui contribuent à évincer tout sentiment de culpabilité ? Ou se logent-elles dans un conformisme et une incapacité à penser comme le suggérait Hannah Arendt à partir du concept de « banalité du mal » ?
Programme prévisionnel
♦ 9h - 11h15 : Projection du film Hannah Arendt de Margarethe von Trotta
La philosophe juive allemande Hannah Arendt est envoyée à Jérusalem par le New Yorker pour couvrir le procès d’Adolf Eichmann, responsable de la déportation de millions de juifs. Les articles qu’elle publie et sa théorie de “La banalité du mal” déclenchent une controverse sans précédent. Son obstination et l’exigence de sa pensée se heurtent à l’incompréhension de ses proches et provoquent son isolement.
♦ 11h15 : Intervention de Régine Waintrater (visio) ♦ Pause ♦ 13h30 : Intervention de Daniel Zagury ♦ 14h15 : Première table ronde ( 2 ou 3 Intervenants et 2 discutants) ♦ 15h30 : Seconde table ronde( 2 ou 3 Intervenants et 2 discutants) ♦ 17h : clôture |
Personnes invitées à intervenir
♦ Dejan DIMITRIJEVIC, Professeur des universités en anthropologie (Université Lumière Lyon 2/ LADEC) ♦ Tamara GUENOUN, maîtresse de conférences en Psychopathologie et Psychologie Clinique (Université Lumière Lyon 2 / CRPPC) ♦ Antoine MASSON, psychiatre clinicien et psychanalyste, professeur à la faculté de droit et criminologie (UC de Louvain-la-neuve / CRID&P) ♦ Jean MOTTE DIT FALISSE, maître de conférences en criminologie (C3RD Centre de Recherche sur les Relations entre les Risques et le Droit) ♦ Patrick-Ange RAOULT, psychologue clinicien et professeur de psychopathologie de l'UCLy |
♦ Magali RAVIT, Professeure en psychopathologie et psychologie clinique - Directrice du CRPPC ♦ Émeline VERNA, maître de conférences en anthropologie biologique (Aix-Marseille Université / UMR Adès) ♦ Régine WAINTRATER, psychanalyste, maîtresse de conférences spécialiste des traumatismes extrêmes et de leur transmission (Université Paris Diderot / Centre d'études psychopathologie et psychanalyse) ♦ Daniel ZAGURY, Psychiatre des hôpitaux honoraire, expert près la cour d'appel de Paris |
Paricipation gratuite mais inscription obligatoire
Informations pratiques
Lieu(x)
Campus Berges du Rhône
Amphithéâtre Say