- Terrain de pratique et de recherche
- Actuellement : Psychothérapie en cabinet à Vevey et consultation ambulatoire à Palezieux (Suisse)
● Psychothérapie en cabinet
Centre therapia, rue de la Byronne 20, 1800 Vevey
Psychothérapie enfants, adolescents et adultes. Bilans psychologiques.
● Psychothérapie en consultation ambulatoire
Consultation Couple et Famille, Chemin du Grand Clos 2, 1607 Palezieux
Psychothérapie enfants, adolescents et adultes.
Anciennement :
● Psychiatrie de liaison adulte
CHUV | Centre hospitalier universitaire vaudois, Unité de Psychiatrie de liaison spécialisée
Evaluations, suivis et psychothérapies en psychiatrie de liaison, travail de recherche.
● Pédopsychiatrie
Office Médico-Pédagogique, Genève, Consultation du Lignon
Bilans psychologiques, psychothérapies d’enfants et d’adolescents, consultations de soutien, animation d’un groupe psychodrame, entretiens familiaux, réseaux de secteurs, responsabilité thérapeutique au sein d’un établissement d’enseignement spécialisé.
• Milieu carcéral
Centre Hospitalier de Roanne, Unité Sanitaire de Niveau 1 du Centre de détention
Psychothérapies de patients détenus adultes hommes et femmes, animation d’un groupe à médiation thérapeutique « corps et peinture ».
• Psychiatrie adulte hospitalière
Centre Hospitalier Le Vinatier, Unité de Longue évolution Tosquelles, Lyon
Suivis psychologiques au long court de patients atteints de pathologies psychotiques sévères et chroniques, animation d’un groupe médiatisé par le photolangage, travail institutionnel et temps d’élaboration clinique avec l’équipe pluridisciplinaire. - Thèmes de recherche
- Thèse :
« Le crime pour survivre aux hallucinations sensorielles. Déploiement de l’hallucinatoire dans un groupe à médiation "corps et peinture" » Sous la direction du Professeur Anne Brun, soutenue le 10 Décembre 2015.
Membres du jury :
René Roussillon
Anne Brun
Magali Ravit
Bernard Gravier
F Houssier
Guy Lavallée)
Résumé : La thèse propose de discuter la conception du crime comme un acte de survie face à la résurgence d’hallucinations sensorielles. Les sujets criminels témoignent du sentiment d’être dépossédés de leur corps, de ne plus contrôler leurs actes, décrivent des vécus de pénétration, d’explosion, de mutilation, de démantèlement : une menace terrifiante s’incarne par la dégénérescence de la sensorialité. L’hallucination ne parvient pas ici à se formaliser et emprunte directement la voie du corps.
Au cours de la prise en charge individuelle ou groupale de ces patients, il s’agit donc d’écouter les manifestations hallucinatoires qui tendent à se loger dans leurs corps, pour qu’adviennent leurs mises en sens, au sein des enjeux transféro-contre-transférentiels.
La thèse analyse ainsi l’aménagement d’un dispositif thérapeutique, créé pour permettre une appropriation subjective des terreurs qui ont contraint ces sujets à se placer comme hors de la scène du crime. Dans le cadre d’une pratique thérapeutique en centre de détention, un groupe à médiation corporelle et picturale est proposé aux patients incarcérés, afin de privilégier l’expression du langage sensori-moteur.
- Publications
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- Chapitre d'ouvrage
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GARNIER E., BRUN A., (2016), « Repères de l’évolution des processus hallucinatoires dans un groupe à médiation corporelle et picturale auprès de patients criminels incarcérés », in BRUN A., ROUSSILLON R., ATTIGUI P., Evaluation clinique des psychothérapies psychanalytiques, Paris, Dunod, 2016.
- Articles dans des revues indexées
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GARNIER E., RAVIT M. (2012), « Aimer à en mourir. Clinique du crime passionnel », in Topique, 3, n°120, p. 125-138, DOI 10.3917/top.120.0125.
GARNIER E., BRUN A. (2016), « Le crime commis sous l’influence d’hallucinations », in L’évolution psychiatrique, 2016.
GARNIER E., BRUN A. (2016), « Sensorialité et hallucinatoire dans la clinique de la criminalité : un groupe "corps et peinture" en prison », Revue Française de Psychanalyse, 2016/4 Vol. 80. - Communications internationales
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1. GARNIER E., (2012), « Mettre un sens aux agirs criminels les plus violents : défier l’impensable », journée du SIUEERPP (séminaire inter-universitaire européen d’enseignement et de recherche en psychopathologie et psychanalyse) – « Défis cliniques », Lausanne, Suisse, 1er Décembre 2012.
2. GARNIER E. (2014), « Peinture et "des a-corps" en prison : du corps à corps violent à la créativité sensorimotrice », Colloque international du CRPPC Asymbolisation, Désymbolisation, Université Lumière Lyon 2, 21 Mars 2014.
3. GARNIER E. (2015), « Un groupe à médiation corporelle et picturale en prison. Mise au travail du fond hallucinatoire de la vie psychique fourvoyée chez les criminels », Colloque international du réseau inter-universitaire Groupe et liens intersubjectifs, Les groupes : entre aliénation et transformation. Groupes à médiation, familles, institutions, Université Lumière Lyon 2, 10.10.2015.
4. LECA H., GARNIER E., « Médiations olfactives et picturales avec des patients criminels en prison », Colloque Axe Évaluation du CRPPC, Évaluation qualitative et clinique des psychothérapies psychanalytiques, Université Lumière Lyon 2, 5 Mars 2016.
5. GARNIER E., « Épreuves projectives, dégénérescence de la sensorialité et du fond représentatif dans la clinique de la criminalité », 4ème Colloque du Réseau International Méthodes Projectives et Psychanalyse, Problématique du corps : clinique et épistémologie, Université Lumière Lyon 2, 8.04.16
6. GARNIER E. et REBOLLAR G., « Du climat criminel au meurtre de l’atmosphère symboligène : Fonctions des atmosphères en séance avec des patients incarcérés », Colloque international du CRRPPC La symbolisation et ses environnement, Université Lumière Lyon 2, 31.03.17.
7. GARNIER E., « L’éclairage des projectifs dans la clinique de la cyber-pédophilie », XXIIème congrès de la société internationale du Rorschach, Paris, 18 Juillet 2017.
Mise à jour le 16 mai 2022
Publié le 12 avril 2022 – Mis à jour le 16 mai 2022
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