Publié le 16 novembre 2023
–
Mis à jour le 7 décembre 2023
le 11 décembre 2023
Campus Berges du Rhône
Svetoslava URGESE présentera ses travaux en soutenance le lundi 11 Décembre à 14 heures, à la Salle des Colloques, Palais Hirsch, Campus des Berges du Rhône
À l'adresse suivante : Université Lumière 18 Quai Claude Bernard 69007 Lyon
Il sera possible de suivre la thèse à distance, voici le lien :
https://zoom.us/j/95209397914?pwd=bS9rTS9xaUhxWWMzZEUzeGQ3czZGdz09
En cas de besoin, l’ID de la réunion Zoom est 952 0939 7914, le code est 11122023.
En cas de problème : Contacter Sylvain Koeller, Technicien informatique Université Lumière Lyon2
Hotline : 04 78 77 31 31 - sylvain.koeller@univ-lyon2.fr
La soutenance sera publique. Dans le cadre du plan Vigipirate, si vous souhaitez assister à la soutenance, veuillez envoyer un mail à l’adresse suivante afin de vous rajouter sur la liste demandée par l’Université : svetikurgese@gmail.com
Titre des travaux : "L'espace atopique de la traduction : transdisciplinarités pluriprofessionnelles en mouvement dans les institutions contemporaines de la mésinscription."
Directeur de Thèse : Albert Ciccone, Professeur émérite de Psychopathologie et Psychologie Clinique.
Membre de jury :
Houria Abdoulahed, Professeure de psychologie interculturelle, UTRPP, Université Sorbonne Paris Nord, Traductrice.
Albert Ciccone, Professeur émérite de psychopathologie et psychologie clinique, CRPPC, Université Lumière Lyon 2.
Frédéric Darbellay, Professeur associé, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, CIDE, Université de Genève.
Aurélie Maurin-Souvignet, Professeure de Psychologie, UTRPP, Université Sorbonne Paris Nord.
Patricia Mercader, Professeure honoraire des Universités. Psychosociologue.
Bertrand Ravon, Professeur de sociologie, Centre Max Weber, Université Lumière Lyon 2.
Jean-Marc Talpin, Professeur émérite de psychopathologie et psychologie clinique, CRPPC, Université Lumière Lyon 2.
Résumé de thèse :
Les équipes pluriprofessionnelles qui travaillent dans les institutions de la mésinscrip[1]tion, regroupant les champs psychiatrique, social et médical, ont affaire à une véritable
complexité dans leur pratique. Tout d’abord, ce sont ces équipes qui prennent soin des personnes vulnérables, celles qui se retrouvent mises au ban, reléguées des villes et des
circuits ordinaires, celles dont les souffrances participent de difficultés sociales, somatiques et/ou psychiques. À ce premier écueil s’ajoute la complexité inhérente aux liens groupaux
entre membres issus de formations professionnelles et disciplinaires diverses. Si cette étude, conformément à son objet, fait dialoguer plusieurs approches et plusieurs langues
disciplinaires des sciences humaines et sociales, elle reste principalement ancrée dans les théories psychodynamiques de groupe. Cette thèse s’intéresse ainsi à ces groupalités et
à la façon dont elles sont traversées par la transdisciplinarité qui prend la forme d’un mouvement. A partir d’expériences cliniques de terrain à travers différents champs de la
mésinscription, il est observé là où ce mouvement se met en jeu, où il se forme, où il se noue, où il surgit. Il s’agit d’explorer quatre espaces singuliers au sein desquels s’exprime le mouvement transdisciplinaire : celui de l’entre et ce qu’il articule de l’écart, celui de l’au-travers, qui pousse à l’exploration polytopique de la crise ; celui de l’au-delà où se noue la traduction et les langues professionnelles ; et enfin celui de l’en-deçà, dans le creuset fluide qui forme le soubassement à la groupalité. En définitive, le mouvement s’absout des binarités, des catégorisations et des classifications disciplinaires, et s’installe dans un espace qualifié d’atopique – c’est-à-dire un lieu-non-lieu toujours singulier, empli d’inquiétante étrangeté, hors du commun. C’est cet espace qui s’avère propice au tissage et à la traduction des langues de chacun où élit domicile cette langue groupale qui fait alors lieu commun.
Mots-clés : transdisciplinarité, travail en équipe, groupalité professionnelle, espaces, traduction, pluriprofessionnalité, institutions.
À l'adresse suivante : Université Lumière 18 Quai Claude Bernard 69007 Lyon
Il sera possible de suivre la thèse à distance, voici le lien :
https://zoom.us/j/95209397914?pwd=bS9rTS9xaUhxWWMzZEUzeGQ3czZGdz09
En cas de besoin, l’ID de la réunion Zoom est 952 0939 7914, le code est 11122023.
En cas de problème : Contacter Sylvain Koeller, Technicien informatique Université Lumière Lyon2
Hotline : 04 78 77 31 31 - sylvain.koeller@univ-lyon2.fr
La soutenance sera publique. Dans le cadre du plan Vigipirate, si vous souhaitez assister à la soutenance, veuillez envoyer un mail à l’adresse suivante afin de vous rajouter sur la liste demandée par l’Université : svetikurgese@gmail.com
Titre des travaux : "L'espace atopique de la traduction : transdisciplinarités pluriprofessionnelles en mouvement dans les institutions contemporaines de la mésinscription."
Directeur de Thèse : Albert Ciccone, Professeur émérite de Psychopathologie et Psychologie Clinique.
Membre de jury :
Houria Abdoulahed, Professeure de psychologie interculturelle, UTRPP, Université Sorbonne Paris Nord, Traductrice.
Albert Ciccone, Professeur émérite de psychopathologie et psychologie clinique, CRPPC, Université Lumière Lyon 2.
Frédéric Darbellay, Professeur associé, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, CIDE, Université de Genève.
Aurélie Maurin-Souvignet, Professeure de Psychologie, UTRPP, Université Sorbonne Paris Nord.
Patricia Mercader, Professeure honoraire des Universités. Psychosociologue.
Bertrand Ravon, Professeur de sociologie, Centre Max Weber, Université Lumière Lyon 2.
Jean-Marc Talpin, Professeur émérite de psychopathologie et psychologie clinique, CRPPC, Université Lumière Lyon 2.
Résumé de thèse :
Les équipes pluriprofessionnelles qui travaillent dans les institutions de la mésinscrip[1]tion, regroupant les champs psychiatrique, social et médical, ont affaire à une véritable
complexité dans leur pratique. Tout d’abord, ce sont ces équipes qui prennent soin des personnes vulnérables, celles qui se retrouvent mises au ban, reléguées des villes et des
circuits ordinaires, celles dont les souffrances participent de difficultés sociales, somatiques et/ou psychiques. À ce premier écueil s’ajoute la complexité inhérente aux liens groupaux
entre membres issus de formations professionnelles et disciplinaires diverses. Si cette étude, conformément à son objet, fait dialoguer plusieurs approches et plusieurs langues
disciplinaires des sciences humaines et sociales, elle reste principalement ancrée dans les théories psychodynamiques de groupe. Cette thèse s’intéresse ainsi à ces groupalités et
à la façon dont elles sont traversées par la transdisciplinarité qui prend la forme d’un mouvement. A partir d’expériences cliniques de terrain à travers différents champs de la
mésinscription, il est observé là où ce mouvement se met en jeu, où il se forme, où il se noue, où il surgit. Il s’agit d’explorer quatre espaces singuliers au sein desquels s’exprime le mouvement transdisciplinaire : celui de l’entre et ce qu’il articule de l’écart, celui de l’au-travers, qui pousse à l’exploration polytopique de la crise ; celui de l’au-delà où se noue la traduction et les langues professionnelles ; et enfin celui de l’en-deçà, dans le creuset fluide qui forme le soubassement à la groupalité. En définitive, le mouvement s’absout des binarités, des catégorisations et des classifications disciplinaires, et s’installe dans un espace qualifié d’atopique – c’est-à-dire un lieu-non-lieu toujours singulier, empli d’inquiétante étrangeté, hors du commun. C’est cet espace qui s’avère propice au tissage et à la traduction des langues de chacun où élit domicile cette langue groupale qui fait alors lieu commun.
Mots-clés : transdisciplinarité, travail en équipe, groupalité professionnelle, espaces, traduction, pluriprofessionnalité, institutions.
Informations pratiques
Lieu(x)
Campus Berges du Rhône