Soutenance Guy Hervé EPOH ENONE

Guy Hervé EPOH ENONE  présentera ses travaux en soutenance le mardi 30 janvier 2024 à 14H 00 à 14 heures, à la La Maison des Sciences de l'Homme - Université Lyon 2, la salle Marc Bloch. À l'adresse suivante : 14, avenue Berthelot, 69007 Lyon
La soutenance sera publique, en présentiel mais également en distanciel, Lien : https://meet.google.com/dyt-wfki-nao
Pour toute question ou information supplémentaire, n'hésitez pas à écrire à l'adresse suivante : epoherve90@yahoo.com

Titre des travaux : « Ré-humaniser grâce à la médiation groupale par la terre : Symbolisation et subjectivation dans la prise en charge de femmes victimes de violences extrêmes».
Directeur de Thèse : M. GAILLARD Georges, Professeur émérite de psychopathologie et psychologie clinique, CRPPC, Université Lumière Lyon 2.
Membre de jury :
M. BITTOLO Christophe, Maître de Conférences – HDR, Université Paris-Cité
Mme BRUYERE Blandine,Psychologue clinicienne, Docteure en psychopathologie et psychologie clinique,Université Lumière Lyon 2
M. GAILLARD Georges, Professeur émérite de psychopathologie et psychologie clinique, CRPPC, Université Lumière Lyon 2.
M. GRATTON Emmanuel, Maître de Conférences, Université d’Angers
Mme KATZ-GILBERT Muriel, Maître d'enseignement et de recherche type1, Université de Lausanne
Mme MESTRE Claire, Psychiatre, anthropologue, CHU de Bordeaux
Mme RAVIT Magali, Professeure des Universités, Université Lumière Lyon 2
Résumé de thèse :
La présente thèse doctorale se propose d'examiner l'impact d'un dispositif groupal médiatisé par l'usage de la terre dans la prise en charge de femmes confrontées à des violences extrêmes liées au conflit avec Boko Haram au Cameroun. L'enjeu central de cette recherche réside dans l'exploration des défis posés par l'expression psychosomatique des traumatismes, laquelle peut entraver les processus de symbolisation et de subjectivation chez les victimes.
L'objectif fondamental de cette étude consiste à analyser la capacité du dispositif groupal, conjuguant travail psychique et créativité, à rétablir les capacités d'élaboration et à restaurer le sentiment d'appartenance sociale des participantes. La méthodologie adoptée repose sur une analyse clinique approfondie de cas, menée au sein de ce dispositif thérapeutique.
Les résultats obtenus mettent en lumière des évolutions significatives dans divers aspects, notamment une participation accrue au sein du groupe, une expression émotionnelle enrichie, une narration plus articulée des expériences traumatiques, ainsi qu'une meilleure projection de soi chez la majorité des patientes.
Cette recherche offre une contribution substantielle en identifiant les avantages potentiels de ce type de groupe médiatisé dans la réparation des traumatismes psychiques, tout en relevant les domaines nécessitant des recherches plus approfondies. Elle suggère que les médiations créatives groupales possèdent un potentiel thérapeutique significatif dans le contexte spécifique du trauma psychique somatisé chez les femmes victimes de la guerre au Cameroun. Ces conclusions ouvrent des perspectives prometteuses pour l'amélioration des pratiques de prise en charge psychothérapeutique, particulièrement dans les contextes humanitaires interculturels.
Mots-clés : Traumatisme psychique, Violences extrêmes, Symbolisation, Médiation thérapeutique, Groupe thérapeutique, Douleur, Terre, Action humanitaire, Femmes, Conflits
armés.