Publié le 9 janvier 2025 Mis à jour le 10 janvier 2025
le 24 janvier 2025
Campus Berges du Rhône
Monsieur José PEDRALVA DA SILVA soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés
Ce rêve d’étranges et familiers soignants...Les effets Psychothérapiques de l’ambiguïté. Modélisation des processus psychiques du soin dans le cadre d’un dispositif communautaire.
dirigés par Vincent DI ROCCO
Soutenance prévue le vendredi 24 janvier 2025 à 13h30
Lieu : Université Lumière Lyon 2 - Campus Berges du Rhône - Palais Hirsch
4, bis rue de l'Université, 69007 Lyon
Salle : Léonie Villard
Composition du jury :
M. Vincent DI ROCCO, Université Lyon 2 Directeur de thèse
Mme Manuella DE LUCA, Université Paris Cité Rapporteure
M. Guy GIMENEZ, Université Aix-Marseille Rapporteur
M. Raphaël MINJARD, Université Lyon 2 Examinateur
Mots-clés : Ambiguïté, L'étrange familier, Relation soignante, Vie quotidienne partagée, Psychothérapie institutionnelle
Résumé : Cette thèse porte sur la place et la fonction de « l’ambiguïté » et de son corollaire freudien, l’Unheimlich (l’étrange familier),dans le soin, la relation soignante et les dispositifs de soins psychothérapiques aux patients présentant des souffrances psychotiques et limites. Lorsque le travail thérapeutique s’organise à partir de la vie quotidienne partagée entre soignants et soignés, l’expérience clinique montre que cette situation particulière créée un certain nombre d’ambiguïtés qui ont un grand intérêt sur le plan psychothérapique. Après avoir défini l’ambiguïté, et en appui sur la clinique et les auteurs de l’ambiguïté et de l’indéterminé, trois hypothèses sont formulées sur les fonctions de l’ambiguïté dans le travail psychothérapique. La première est que l’ambiguïté a une fonction d’organisateur psychique du soin. Lorsque la rencontre thérapeutique se déroule dans des dispositifs soignants ambigus, privilégiant le partage de la vie quotidienne entre soignants et soignés, celle-ci devient alors la scène où se déroule le travail psychothérapique. L’expérience de l’ambiguïté y est présentée comme une nécessité subjectivante. La seconde est que l’’ambiguïté à une fonction attracteur. Les dispositifs thérapeutiques ambigus sont attracteurs d’une certaine catégorie de réalité psychique, de l’indifférencié ou peu différencié, de l’indéterminé, d’où leur intérêt pour le soin aux patients psychotiques et état-limite. La troisième est que l’ambiguïté à une fonction initiatique. La traversée des angoisses et affects éprouvés par les psychologues-stagiaires, lors de la rencontre avec la folie et l’ambiguïté dans un tel dispositif, a une fonction initiatique. Il en est de même pour les patients en séjour. Cette thèse interroge aussi la place et la fonction de l’ambiguïté dans l’expérience humaine et dans le champ socio-politique de la modernité où l’on constate que l’ambiguïté tend à être évacuée, réduisant ainsi le champ des possibles. Mots-clés: Ambiguïté; L’étrange familier; Relation soignante; Vie quotidienne partagée; Psychothérapie institutionnelle.

 

Informations pratiques

Lieu(x)

Campus Berges du Rhône

Palais Hirsch, Salle : Léonie Villard
5 rue Chevreul 69007 Lyon