Publié le 13 juin 2024
–
Mis à jour le 20 août 2024
du 6
au 7 février 2025
au 7 février 2025
Campus Berges du Rhône
Comité scientifique et d' organisation :
Karl-Léo SCHWERING
Magali RAVIT
Raphaël MINJARD
Marcela GARGIULO
Romuald JEAN-DIT-PANNEL
Alexandra LAURENT
Delphine PEYRAT-APICELLA
Elise RICADAT
Argument :
Appel à communications pour les ateliers :
Le programme est en cours de construction.
Les inscriptions seront bientôt ouvertes :
https://viepsychique.sciencesconf.org
Karl-Léo SCHWERING
Magali RAVIT
Raphaël MINJARD
Marcela GARGIULO
Romuald JEAN-DIT-PANNEL
Alexandra LAURENT
Delphine PEYRAT-APICELLA
Elise RICADAT
Argument :
Ce 5ème colloque « vie psychique à l’hôpital » a pour vocation, comme les précédents, de réunir les psychologues qui travaillent à l’hôpital général dans les services de soins somatiques afin de leur permettre de partager leurs pratiques cliniques et leurs pratiques de recherche. Mais cela implique aussi d’interroger leurs liens de travail avec les collègues d’autres disciplines. Car l’hôpital est un lieu où l’interdisciplinarité est indispensable en vue de donner les meilleurs soins possibles aux patients.
Mais quels soins ? Ou plus précisément, quels soins psychiques ? S’il ne fait aucun doute que souffrance somatique et souffrance psychique sont étroitement liés dans le parcours d’une maladie, quelle conception avons-nous de ce qui soigne sur le plan psychique ? Est-ce de pouvoir parler de la maladie et des traitements ? Est-ce de pouvoir parler de soi et de sa vie ? Est-ce plutôt, en deçà de la parole, la sollicitude, la bienveillance, l’attention pour le patient qui constituent plus fondamentalement encore le socle sur lequel se construit le soin psychique ? Et dans ce cas, quels liens se tissent entre le patient et le soignant, en particulier lorsque ce dernier est psychologue ? Accompagnement psychologique, relation de transfert, alliance thérapeutique ? Ces notions, comment s’appliquent-elles dans un lieu où le cadre, la demande, le désir sont caractérisés par le vacillement, l’incertitude, la diffraction ?
Et enfin, quelles limites ? Limites du soin, des traitements, des soignants, de l’équipe, du fonctionnement institutionnel, de l’engagement, des identifications, de l’espoir, des idéaux, de la vie elle-même : comment vivre et travailler avec ces limites ? Ou faudrait-il plutôt parler de la diffluence, de la porosité, de l’absence de limites ?
Lors des conférences, tables rondes et ateliers nous tenterons de préciser ces questions, de les mettre en débat, de les rendre vivantes au cœur de ce qui leur confère leur légitimité : la pratique auprès des patients et avec les autres soignants. Nous verrons comment ces questions s’actualisent au sein des dispositifs cliniques, mais également au sein des dispositifs de recherche co-construits par les psychologues et leurs partenaires à l’hôpital.
Mais quels soins ? Ou plus précisément, quels soins psychiques ? S’il ne fait aucun doute que souffrance somatique et souffrance psychique sont étroitement liés dans le parcours d’une maladie, quelle conception avons-nous de ce qui soigne sur le plan psychique ? Est-ce de pouvoir parler de la maladie et des traitements ? Est-ce de pouvoir parler de soi et de sa vie ? Est-ce plutôt, en deçà de la parole, la sollicitude, la bienveillance, l’attention pour le patient qui constituent plus fondamentalement encore le socle sur lequel se construit le soin psychique ? Et dans ce cas, quels liens se tissent entre le patient et le soignant, en particulier lorsque ce dernier est psychologue ? Accompagnement psychologique, relation de transfert, alliance thérapeutique ? Ces notions, comment s’appliquent-elles dans un lieu où le cadre, la demande, le désir sont caractérisés par le vacillement, l’incertitude, la diffraction ?
Et enfin, quelles limites ? Limites du soin, des traitements, des soignants, de l’équipe, du fonctionnement institutionnel, de l’engagement, des identifications, de l’espoir, des idéaux, de la vie elle-même : comment vivre et travailler avec ces limites ? Ou faudrait-il plutôt parler de la diffluence, de la porosité, de l’absence de limites ?
Lors des conférences, tables rondes et ateliers nous tenterons de préciser ces questions, de les mettre en débat, de les rendre vivantes au cœur de ce qui leur confère leur légitimité : la pratique auprès des patients et avec les autres soignants. Nous verrons comment ces questions s’actualisent au sein des dispositifs cliniques, mais également au sein des dispositifs de recherche co-construits par les psychologues et leurs partenaires à l’hôpital.
Appel à communications pour les ateliers :
Les communications pourront traiter de situations cliniques vécues dans les services de soins somatiques à l’hôpital, en appui sur des propositions conceptuelles permettant un éclairage psychologique et/ou psychanalytique. Dans ce cadre, l’exposé de vignettes cliniques est bienvenu, y compris dans leur dimension pluridisciplinaire. La mise en lumière des difficultés et parfois des impasses rencontrées dans cette pratique à l’hôpital est attendue, sachant que les psychologues sont souvent appelés sans qu’une demande préalable ait été formulée par les patients.
Les communications pourront également traiter des enjeux de la recherche en psychologie menée dans les services de soins somatiques. Les communications pourront envisager les aspects épistémologiques que pose la recherche qualitative, les particularités du positionnement du chercheur, les collaborations interdisciplinaires et les enjeux méthodologiques (qu’il s’agisse de la problématique, du dispositif, du choix des outils, du recueil des données et de l’analyse des données, de la construction de la validité jusqu’à la diffusion et la valorisation scientifique). Il s'agit donc d'appréhender aussi bien la recherche que ses "coulisses", ses points de tensions et de butée ainsi que les ressources nécessaires pour mener à bien ce travail.
Un résumé de 350 mots maximum est attendu.
Les propositions de communication sont à envoyer jusqu’au 20 septembre
à l'adresse suivante : crppc@univ-lyon2.fr
Pour tout renseignement complémentaire sur le colloque, écrire à la même adresse.
Les communications pourront également traiter des enjeux de la recherche en psychologie menée dans les services de soins somatiques. Les communications pourront envisager les aspects épistémologiques que pose la recherche qualitative, les particularités du positionnement du chercheur, les collaborations interdisciplinaires et les enjeux méthodologiques (qu’il s’agisse de la problématique, du dispositif, du choix des outils, du recueil des données et de l’analyse des données, de la construction de la validité jusqu’à la diffusion et la valorisation scientifique). Il s'agit donc d'appréhender aussi bien la recherche que ses "coulisses", ses points de tensions et de butée ainsi que les ressources nécessaires pour mener à bien ce travail.
Un résumé de 350 mots maximum est attendu.
Les propositions de communication sont à envoyer jusqu’au 20 septembre
à l'adresse suivante : crppc@univ-lyon2.fr
Pour tout renseignement complémentaire sur le colloque, écrire à la même adresse.
Les inscriptions seront bientôt ouvertes :
https://viepsychique.sciencesconf.org
Informations pratiques
Lieu(x)
Campus Berges du Rhône